Les avantages d’un prêt hypothécaire ne sont plus à prouver. Ce type d’emprunt permet d’acheter une maison ou un appartement. Le bien acquis lui-même sert de garantie pour la banque. Cependant, le demandeur de financement rencontre un refus de la part du créancier pour diverses raisons.
Le prêt hypothécaire est refusé par l’absence d’un CDI
La banque accorde beaucoup d’attention au profil de l’emprunteur. Avoir un bien immobilier en gage ne suffit pas au créancier. Il lui faut également un revenu stable. Les personnes qui n’ont pas de CDI ont du mal à accéder aux avantages d’un prêt hypothécaire. Les financiers exigent un contrat de travail pour une durée indéterminée en bonne et due forme. Dans le cas échéant, il faudra encore mener des démarches pour prouver leur solidité économique. Le système semble exclure ceux qui sont établis à leur compte. Quelques organismes de crédit ont tout de même prévu des offres pour les clients potentiellement à risques. Leur taux d’intérêt ainsi que l’ensemble des conditions générales sont majorés. Pour décider en toute connaissance de cause, il vaut mieux recourir aux comparateurs.
L’âge de l’emprunteur devient parfois problématique
Les séniors rencontrent souvent une difficulté à souscrire à un prêt hypothécaire. Leur âge constitue un risque aux yeux des banquiers. Les personnes à la retraite ou qui s’en approchent suivent parfois un véritable parcours du combattant. Quand les créanciers leur accordent enfin un crédit, les conditions sont bien moins attractives que celles d’un jeune débiteur. Tout comme les travailleurs sans CDI, les séniors doivent payer plus d’assurance emprunteur que les autres. Pour cause, ils ont une santé beaucoup plus fragile. Les compagnies qui les couvrent estiment qu’ils sont plus exposés aux sinistres.
La valeur du bien hypothéqué peut être insuffisante
Le montant d’un prêt hypothécaire est déterminé en fonction de la valeur du bien servant de garantie. L’emprunteur pense parfois que la banque va lui accorder 100 % du prix à payer au vendeur. Les lois en vigueur les autorisent à octroyer l’équivalent de 50 à 70 % du coût de la maison ou l’appartement. Une expertise externe est souvent indispensable pour se mettre d’accord sur la valeur estimative du logement. Quoi qu’il en soit, les demandeurs de crédit ont intérêt à disposer d’un apport personnel. De cette manière, ils parviendront à mieux convaincre le banquier. L’idéal serait d’économiser au moins jusqu’à hauteur de 20 % du prix du bâtiment convoité.
D’autres obstacles à l’achat d’une maison par un prêt hypothécaire
Les banquiers prennent toujours la précaution de mener leur enquête sur les demandeurs de crédit hypothécaire. La consultation du fichier national des mauvais payeurs peut être décisive si le nom de l’emprunteur s’y trouve. Il est préférable de ne pas avoir été a découvert pendant au moins une année avant la souscription. En cas d’interdiction bancaire ou d’un autre souci du même style, il vaut mieux faire appel à un courtier de crédit. Cet intermédiaire peut orienter vers une institution financière qui accepte les personnes à risques. Ce service est payant puisque le conseiller touche une partie de la somme octroyée par le bailleur.
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